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Témoin Privilégié: Dans les Coulisses du Tournage de 300 à Montréal.

Il y a des films qui marquent une génération par leur audace visuelle et leur souffle épique. 300, réalisé par Zack Snyder et sorti en 2006, fait incontestablement partie de ceux-là. Adapté du roman graphique de Frank Miller, le film nous plonge dans la bataille des Thermopyles avec une esthétique jamais vue auparavant. Ce que beaucoup ignorent peut-être, c’est que les paysages antiques et les batailles féroces n’ont pas été filmés en Grèce, mais en grande partie ici même, à Montréal, dans le secret de gigantesques studios. Et j’ai eu la chance incroyable d’y être.

THIS IS SPARTA!!!… Version Angus!

Tout a commencé en 2005. L’opportunité s’est présentée en août/septembre 2005, par l’entremise de l’équipe de casting Figuration Julie Breton: participer comme figurant au tournage de 300, pour incarner un guerrier spartiate. Le rendez-vous était fixé dans un lieu qui allait devenir notre champ de bataille pendant quelques temps: un immense entrepôt industriel reconverti dans le secteur des anciens Ateliers Angus, près de l’intersection Mont-Royal et D’Iberville. Pas de soleil grec ni de rochers antiques, mais des murs colossaux et, surtout, d’immenses écrans bleus recouvrant presque tout. C’était là, dans les studios Icestorm, que la magie allait opérer entre octobre et décembre 2005.

En entrant dans cet immense studio bleu pour la première fois, j’ai su que j’allais vivre quelque chose hors du commun.

Du Rôle de Figurant à l’Action: La Promotion Inattendue

Mon aventure sur 300 a pris une tournure inattendue dès le tout premier jour. Alors que je me préparais à me fondre dans la masse des soldats spartiates, un assistant est venu me chercher. On me sortait des rangs pour un « upgrade », comme on dit dans le jargon : un rôle plus spécifique qui allait me propulser au-delà de la simple figuration. Cette promotion inespérée m’a permis d’être beaucoup plus impliqué au cœur de l’action du tournage, de vivre l’expérience non pas depuis les coulisses, mais directement sous les projecteurs. J’allais participer à des prises dédiées aux silhouettes debout sur des décors rocheux se découpant sur les fonds bleus – un élément clé de l’esthétique unique du film – et à quelques scènes clés en compagnie de David Wenham, qui incarnait le rôle de Dilios.

Passer de l’anonymat de la figuration à une implication directe dans l’action, ça a tout changé pour moi. Ce n’est pas juste une phrase: c’est LE moment où j’ai compris. En voyant toute l’équipe préparer minutieusement chaque détail, chaque lumière, chaque accessoire, juste pour filmer un petit segment de cette histoire immense… j’ai eu une révélation. C’est là que j’ai attrapé le virus, l’envie incurable de devenir acteur et de participer moi aussi à la création de ces mondes.

L’Ambiance Épique et la Vision de Snyder

L’atmosphère sur le plateau était électrique. Des centaines de personnes – acteurs, figurants, techniciens, maquilleurs – s’activaient dans une fourmilière organisée. L’échelle de la production était réellement impressionnante, même si je n’ai personnellement pas participé aux tournages des plus gigantesques scènes de bataille rangée du film. Cependant, les scènes auxquelles j’ai pris part n’en étaient pas moins marquantes par leur ampleur.

Je pense notamment aux scènes imposantes autour des feux de camp, où Dilios (l’excellent David Wenham) racontait l’épopée des 300 guerriers tombés. L’intensité était palpable.

La scène la plus vaste à laquelle j’ai personnellement participé reste celle de la fin du film : le moment puissant où Dilios harangue la nouvelle et immense armée spartiate – la deuxième vague – avant qu’elle ne marche au combat pour venger ses frères. C’est d’ailleurs en pensant à la direction de ce genre de scènes d’envergure, impliquant de très nombreux participants se déplaçant de concert, que je garde ce souvenir particulièrement marquant de Zack Snyder…

Je le revois encore, perché sur une grue qui surplombait l’immense plateau, son porte-voix à la main. Entendre son retentissant « ACTION ! » déclencher le mouvement coordonné de cette masse de guerriers est une image forte, une sensation puissante gravée dans ma mémoire.

Plus qu’un Tournage, une Aventure Humaine

Au-delà des caméras, des costumes et de la technique, un tournage de cette ampleur est avant tout une aventure humaine. Les longues heures d’attente, l’excitation des prises, les défis techniques… tout cela crée des liens. C’est sur ce plateau que j’ai rencontré plusieurs comédiens et autres participants avec qui une belle camaraderie s’est installée. Des amitiés sont nées, et certaines ont perduré bien après le clap de fin. Je garde notamment un excellent souvenir de ces moments partagés et des contacts noués, entre autres avec Stéphane Beaupré.

Tourner 300, c’était aussi être témoin d’une révolution technique. L’utilisation quasi-totale du « chroma key » signifiait que nous évoluions dans un décor virtuel. Il fallait une bonne dose d’imagination pour se projeter dans les paysages spartiates qui seraient ajoutés des mois plus tard par ordinateur. C’est cette technique qui a donné au film son cachet visuel inoubliable.

Participer au tournage de 300 à Montréal fut une expérience qui a largement dépassé mes attentes initiales de simple figurant. Ce fut une immersion privilégiée dans la création d’une œuvre cinématographique majeure, un témoignage de l’ingéniosité technique et artistique, et une formidable aventure humaine. Savoir que Sparte a vibré au cœur de Montréal cet automne-là, et y avoir joué un rôle, même modeste mais bien réel, reste une fierté et un souvenir absolument indélébile.

Il y a des films qui marquent une génération par leur audace visuelle et leur souffle épique. 300, réalisé par Zack Snyder, inspiré par la bande dessinée de Frank Miller et sorti en 2006, fait incontestablement partie de ceux-là.
Le film 300 de Zack Snyder.

Il y a des films qui marquent une génération par leur audace visuelle et leur souffle épique. 300, réalisé par Zack Snyder, inspiré par la bande dessinée de Frank Miller et sorti en 2006, fait incontestablement partie de ceux-là.

D’autres projets auxquels j’ai participé

Martin Blais a joué le rôle d'un guerrier Spartiate de la deuxième vague dans le film 300, réalisé par Zack Snyder.

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Témoin Privilégié: Dans les Coulisses du Tournage de 300 à Montréal.

Il y a des films qui marquent une génération par leur audace visuelle et leur souffle épique. 300, réalisé par Zack Snyder et sorti en 2006, fait incontestablement partie de ceux-là. Adapté du roman graphique de Frank Miller, le film nous plonge dans la bataille des Thermopyles avec une esthétique jamais vue auparavant. Ce que beaucoup ignorent peut-être, c’est que les paysages antiques et les batailles féroces n’ont pas été filmés en Grèce, mais en grande partie ici même, à Montréal, dans le secret de gigantesques studios. Et j’ai eu la chance incroyable d’y être.

THIS IS SPARTA!!!… Version Angus!

Tout a commencé en 2005. L’opportunité s’est présentée en août/septembre 2005, par l’entremise de l’équipe de casting Figuration Julie Breton: participer comme figurant au tournage de 300, pour incarner un guerrier spartiate. Le rendez-vous était fixé dans un lieu qui allait devenir notre champ de bataille pendant quelques temps: un immense entrepôt industriel reconverti dans le secteur des anciens Ateliers Angus, près de l’intersection Mont-Royal et D’Iberville. Pas de soleil grec ni de rochers antiques, mais des murs colossaux et, surtout, d’immenses écrans bleus recouvrant presque tout. C’était là, dans les studios Icestorm, que la magie allait opérer entre octobre et décembre 2005.

En entrant dans cet immense studio bleu pour la première fois, j’ai su que j’allais vivre quelque chose hors du commun.

Du Rôle de Figurant à l’Action: La Promotion Inattendue

Mon aventure sur 300 a pris une tournure inattendue dès le tout premier jour. Alors que je me préparais à me fondre dans la masse des soldats spartiates, un assistant est venu me chercher. On me sortait des rangs pour un « upgrade », comme on dit dans le jargon : un rôle plus spécifique qui allait me propulser au-delà de la simple figuration. Cette promotion inespérée m’a permis d’être beaucoup plus impliqué au cœur de l’action du tournage, de vivre l’expérience non pas depuis les coulisses, mais directement sous les projecteurs. J’allais participer à des prises dédiées aux silhouettes debout sur des décors rocheux se découpant sur les fonds bleus – un élément clé de l’esthétique unique du film – et à quelques scènes clés en compagnie de David Wenham, qui incarnait le rôle de Dilios.

Passer de l’anonymat de la figuration à une implication directe dans l’action, ça a tout changé pour moi. Ce n’est pas juste une phrase: c’est LE moment où j’ai compris. En voyant toute l’équipe préparer minutieusement chaque détail, chaque lumière, chaque accessoire, juste pour filmer un petit segment de cette histoire immense… j’ai eu une révélation. C’est là que j’ai attrapé le virus, l’envie incurable de devenir acteur et de participer moi aussi à la création de ces mondes.

L’Ambiance Épique et la Vision de Snyder

L’atmosphère sur le plateau était électrique. Des centaines de personnes – acteurs, figurants, techniciens, maquilleurs – s’activaient dans une fourmilière organisée. L’échelle de la production était réellement impressionnante, même si je n’ai personnellement pas participé aux tournages des plus gigantesques scènes de bataille rangée du film. Cependant, les scènes auxquelles j’ai pris part n’en étaient pas moins marquantes par leur ampleur.

Je pense notamment aux scènes imposantes autour des feux de camp, où Dilios (l’excellent David Wenham) racontait l’épopée des 300 guerriers tombés. L’intensité était palpable.

La scène la plus vaste à laquelle j’ai personnellement participé reste celle de la fin du film : le moment puissant où Dilios harangue la nouvelle et immense armée spartiate – la deuxième vague – avant qu’elle ne marche au combat pour venger ses frères. C’est d’ailleurs en pensant à la direction de ce genre de scènes d’envergure, impliquant de très nombreux participants se déplaçant de concert, que je garde ce souvenir particulièrement marquant de Zack Snyder…

Je le revois encore, perché sur une grue qui surplombait l’immense plateau, son porte-voix à la main. Entendre son retentissant « ACTION ! » déclencher le mouvement coordonné de cette masse de guerriers est une image forte, une sensation puissante gravée dans ma mémoire.

Plus qu’un Tournage, une Aventure Humaine

Au-delà des caméras, des costumes et de la technique, un tournage de cette ampleur est avant tout une aventure humaine. Les longues heures d’attente, l’excitation des prises, les défis techniques… tout cela crée des liens. C’est sur ce plateau que j’ai rencontré plusieurs comédiens et autres participants avec qui une belle camaraderie s’est installée. Des amitiés sont nées, et certaines ont perduré bien après le clap de fin. Je garde notamment un excellent souvenir de ces moments partagés et des contacts noués, entre autres avec Stéphane Beaupré.

Tourner 300, c’était aussi être témoin d’une révolution technique. L’utilisation quasi-totale du « chroma key » signifiait que nous évoluions dans un décor virtuel. Il fallait une bonne dose d’imagination pour se projeter dans les paysages spartiates qui seraient ajoutés des mois plus tard par ordinateur. C’est cette technique qui a donné au film son cachet visuel inoubliable.

Participer au tournage de 300 à Montréal fut une expérience qui a largement dépassé mes attentes initiales de simple figurant. Ce fut une immersion privilégiée dans la création d’une œuvre cinématographique majeure, un témoignage de l’ingéniosité technique et artistique, et une formidable aventure humaine. Savoir que Sparte a vibré au cœur de Montréal cet automne-là, et y avoir joué un rôle, même modeste mais bien réel, reste une fierté et un souvenir absolument indélébile.

Il y a des films qui marquent une génération par leur audace visuelle et leur souffle épique. 300, réalisé par Zack Snyder, inspiré par la bande dessinée de Frank Miller et sorti en 2006, fait incontestablement partie de ceux-là.
Le film 300 de Zack Snyder.

Il y a des films qui marquent une génération par leur audace visuelle et leur souffle épique. 300, réalisé par Zack Snyder, inspiré par la bande dessinée de Frank Miller et sorti en 2006, fait incontestablement partie de ceux-là.

D’autres projets auxquels j’ai participé

2025-05-08T02:22:39+00:00
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